Quels Avantages ? Vous hésitez encore à acheter ou vendre un bien en viager ? Voici un article qui peut vous aider à faire votre choix en comparant les avantages et les inconvénients de ce type d’achat.
Il faut préciser que de nombreuses conditions dans une vente en viager sont définies d’un commun accord entre les parties, comme la répartition des charges, le choix de verser une rente etc.
Les avantages du viager :
– Pour le vendeur (crédirentier) :
• Il peut rester dans son logement jusqu’à la fin de sa vie,
• Il reçoit périodiquement une rente viagère (selon l’accord des parties) qui apparaît comme un complément de revenu, et/ou un bouquet : partie du prix de vente qui peut être versée dès la signature de l’acte,
• Dans la majorité des cas, le vendeur ne paye plus la taxe foncière, ni le prix des grosses réparations qui sont à la charge de l’acquéreur (ces conditions sont définies par accord entre les parties),
• Selon son âge, le vendeur bénéficie d’un abattement fiscal de 30% à 70% ( par exemple : à 70 ans, le crédirentier est imposé sur 30% du capital de ses rentes)
• S’il se réserve l’usufruit, le vendeur peut louer le bien.
– Pour l’acquéreur (débirentier) :
• Acheter en viager permet, dans la plupart des cas, d’avoir une décote sur le prix de marché du bien. Cela dépend de la durée de vie réelle du vendeur et donc des rentes qui ne seront pas versées,
• L’acquéreur ne doit pas gérer le bien car il est occupé par le vendeur. Il ne doit pas payer ni l’entretien, ni les charges courantes, ni la taxe foncière (selon le contrat),
• Il n’y a pas de prêt bancaire pour le versement des rentes donc pas d’intérêt,
• Le débirentier peut revendre le bien quand il le souhaite.
Les inconvénients du viager :
– Pour le vendeur (crédirentier) :
• Le vendeur est redevable de la taxe d’habitation, de l’entretien et des charges courantes,
• S’il ne s’est pas réservé l’usufruit : il ne peut pas louer son bien.
– Pour l’acquéreur (débirentier)
• L’inconvénient est le risque lié l’aléa : le prix d’achat réel dépendra de la durée de vie du vendeur. Cet investissement peut être intéressant (comme dans la plupart des cas), mais peut également être un très mauvais investissement si le vendeur vit beaucoup plus longtemps que ce qui était prévu,
• Le débirentier ne peut pas jouir du bien avant le décès du crédirentier,
• L’acquéreur à généralement la charge des gros travaux (art.606 du code civil) et de la taxe foncière
• Si le débirentier décède, l’obligation de paiement de la rente est transmise aux héritiers qui devront s’en acquitter jusqu’au décès (mais il existe des solutions : assurances, prêt viager hypothécaire…)